Présentation

  • : Clara travesti fétichiste des talons aiguilles
  • Clara travesti fétichiste des talons aiguilles
  • : Travesti expérimentée, fétichiste des talons aiguilles, disponible pour des missions ponctuelles. Blonde aux yeux bleus, 184 m 70 k, discrète, je me déplace. Ce site donne tous les moyens pour me joindre. Je ne fais pas de show à la caméra. Compétences professionnelles: secrétariat, organisation d'événements, rédaction... Caractère: agréable, posé,communiquant, synthétique,analytique. English spoken. Disponibilités: France ou étranger, en semaine...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil

Images Aléatoires

  • robe-guepiere-vynil
  • En guèpière vynil
  • en vynil
  • canapé
  • tablier et balais
  • scooter

Recherche

Créer un Blog

La prostitution doit-elle vraiment disparaître ?

Le rapport d’une mission parlementaire rendu le 13 avril 2011, puis la discussion, le mardi 6 décembre 2011, d'une résolution présentée à l'Assemblée Nationale par une député socialiste qui "réaffirme la position abolitionniste de la France en matière de prostitution" pourrait déboucher sur un projet de loi visant à sanctionner lourdement les clients de prostitués.

On comprend l’idée qui sous-tend cette démarche : la pénalisation des clients portera un coup efficace contre la prostitution et son cortège d’exploitation humaine, de génération d’argent sale etc.

La France, qui a déjà un système de pénalisation du racolage passif, poursuivrait ainsi la construction de son dispositif pour empêcher la prostitution sur le territoire.

Sans remettre en cause l’objectif louable poursuivi par les députés signataires de ce projet, autorisons-nous une réflexion appuyée sur le rappel d’une réalité humaine.

La recherche de la jouissance fait partie des pulsions humaines. Un homme sur huit aurait eu recours à une prostituée selon une étude de l’association le NID. De tous temps un espace de liberté est toléré ou organisé par la société pour permettre de trouver cette jouissance.

vlcsnap-135640.png Fréquentent cet espace hors de la vie familiale des hommes et des femmes, dont les caractéristiques reflètent la composition d’une société. Tout individu est potentiellement consommateur et/ou producteur de jouissance, voir pour certains de plaisir.

La transaction commerciale, qui existe dans une rencontre de clients avec des prostitué(e)s, est une contrepartie au défaut d’approche sentimentale et progressive  entre les individus, qui vont le plus souvent traiter directement et sans ambages, pour ainsi dire, le cœur de la demande qui est sexuelle. La circulation d’argent ainsi occasionnée induit les exploitations ou trafics dont la disparition est visée dans le projet de loi.

Il convient cependant de poser la question de la susistance d’autres possibilités qui permettraient à tout un chacun d’obtenir une relation sexuelle lorsque l’envie s’en fait sentir.

Je mets hors champ de réponses tout système qui permettrait à la société de s’assurer de la disparition des pulsions de ses membres. L’histoire du 20eme siècle nous a montré avec le socialisme réel des pays marxistes que les tentatives de modifier l’homme pour retrouver un « bon sauvage » aboutit à des monstruosités.

Par quel moyen, dans quel espace, le voyageur esseulé, le célibataire endurci, le mari qui cherche à comparer ce qu’il a avec d’autres personnes, le quidam aux goûts pour des pratiques socialement inavouables, l’individu incapable d’une relation amoureuse, la femme trop connue pour pourvoir être draguée, la personne prise d’un coup de spleen qui cherche à être consolée… peuvent ils trouver les instants qui déchargent leur adrénaline dans une sphère privée ?

Dans son livre « Carnet de bal d’une courtisane » (éd. Verticales), Griselidis Real, prostituée suisse, publie en 2005 son carnet de notes sur ses clients. Il est édifiant pour ceux qui ne se doutent pas que tout ce qui est imaginable existe, et que les prostitué(e)s sont au contact de ce monde vrai. Le livre a inspiré la pièce jouée en avril 2011 au théâtre Paris-Villette.

culotte.jpg

La pute, le gigolo, l’escorte ont une fonction de régulation sociale. Il n’est pas abscond de penser que la consommation de sexe tarifée devrait être remboursée par la sécurité sociale dans certains cas. Il n’est pas irraisonnable de penser que l’accès à la prostitution est une prévention contre des viols.

Vouloir supprimer la prostitution en France ne supprimera pas les pulsions de l’homme. Mieux vaut, pour s’attaquer au proxénétisme et à l’exploitation d’êtres humains, laisser ouvertes aux prostitué(e)s les voies et moyens de la justice.

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés