Partager l'article ! Nous aimons les dessous: Septembre est un mois durant lequel les femmes s’efforcent de revêtir les vêtements d’été insuffisamm ...
Septembre est un mois durant lequel les femmes s’efforcent de revêtir les vêtements d’été insuffisamment utilisés en juillet et août. Octobre sera vraisemblablement celui du changement de garde –robe.
En septembre, le soleil rayonne encore pour faire sécher sur la corde à linge les robes et dessous qui nous donnent de petits plaisirs discrets, seulement révélés aux hommes à qui nous en offrons la possibilité, ou à ceux qui savent déceler les légères épaisseurs d’un porte-jarretelles, d’un string sous le tissus.
Le changement quotidien, voir pluri quotidien des dessous entraine des lessives qui deviennent importantes si elles ne sont pas régulières. Sous prétexte de n’être pas obligée de faire une lessive hebdomadaire, la femme accumule un grand nombre de petites culottes dans un tiroir qui leur est dédié avec les soutiens-gorges, les porte-jarretelles ou les guêpières et les bas. Il ne s’agit, d’ailleurs, que d’un prétexte, car en réalité la femme aime les culottes. Elle en a de tout style, de plusieurs couleurs et matières, dans laquelle elle enfile ses cuisses pour que les fesses soient mises en valeur ou confortablement entourées.
Le choix du string, culotte, tanga, shorty, en dentelle, tulle, voile, coton… résulte-t-il d’une humeur, d’une envie, du hasard ? Il résulte pour partie de l’emploi du temps prévu par celle qui porte ces dessous. Si un œil extérieur risque de s’aventurer sur la pièce de tissus cachée, le choix visera à mettre en valeur les fesses et le sexe, en coordination avec l’habillage extérieur. Le choix s’intègre dans la prévision du déshabillage. Même sans déshabillage prévu d’ailleurs, une des premières motivations du choix est la motivation esthétique.
Il est possible à ce niveau de ma réflexion, d’entendre chez une lectrice une pétition de principe, qui serait celle de privilégier dans la plupart des cas le confort pour choisir ses sous vêtements. Je ne m’attarde pas à cette raison. Etant travesti et ne vivant pas en permanence en femme, mes temps choisis en femme doivent me donner le maximum de plaisir, y compris intellectuel : dans cet ordre du plaisir, la dimension esthétique du vêtement sur mon corps est essentielle, et le confort (qui n’est pas impossible dans des sous-vêtements érotiques, merci aux créateurs) n’est pas mon premier critère de choix.
Le souci du détail est sans doute un élément du charme qu’éventuellement un homme peut trouver à la fréquentation du travesti. Quoiqu’homme génétiquement – et donc sachant ce qui donne du plaisir à un homme, le travesti va mobiliser toutes ses capacités et connaissances pour donner à son corps l’attrait qu’un corps de femme exerce sur l’homme.
Soigner son apparence corporelle serait insuffisant si celui-ci n’était pas mis en valeur par une garde robe adaptée.
Dans les années 68, le tissage industriel de pièces en rond fut rendu possible par les avancées technologiques. Le tissage à plat de la pièce de nylon, cousu ensuite pour confectionner le bas, disparaissait dès lors du parc de machines industrielles, en dehors de quelques exemplaires dans le massif central, qui poursuivent encore aujourd’hui la confection des bas coutures, commercialisés sous les marques Gerbe ou Dior.
Le collant fut massivement commercialisé, le marketing en faisant un symbole de la libération de la femme, et les couturiers inventant la mini jupe. La fameuse publicité de DIM (sa musique autant que son visuel) reste dans l’inconscient collectif. Les bas, porte-jarretelles et guêpières disparurent comme les boutiques de bonneterie-lingerie dans lesquelles l’acheteuse pouvait trouver un conseil.
Dans les années 70/80, acheter des bas, porte-jarretelles et guêpières relevait de la quête du graal, ces articles n’intéressant plus les jeunes femmes et restant dédiés aux femmes avancées en âge.
Les recherches liées à la conquête spatiale amenèrent l’industrie à inventer de nouvelles molécules (telles que le strech), qui trouvèrent dans les années 90 un débouché commercial dans un renouveau de la demande de lingerie. Nous connaissons aujourd’hui dans chaque ville un paysage commercial doté de boutiques de lingerie, sans les apparences des austères bonneteries.
Chantal Thomas est passée par là, donnant aux dessous une richesse de coloris, de motifs qui auparavant n’était que l’apanage des vêtements. Et la clientèle a suivi. Malheureusement une clientèle un peu normalisée selon des standards moyens, qui excluent la petite femme dotée de seins importants.
L’industrie du textile française (Calais, Caudry… ) est confrontée à une concurrence internationale (Pologne, Chine… ), mais ce renouveau de la demande a permis à des entreprises françaises en mauvaise santé économique de retrouver une nouvelle vie, associée à des créateurs souvent jeunes.
Heureux hommes, qui peuvent sans faire appel à une prostituée voir des femmes en porte-jarretelles.
Et ils savent bien que sur le travesti, ils trouveront la plupart du temps ces dessous, parce que leur port déjà un plaisir pour lui-même. Et pourquoi pas même lorsque le travesti est en homme dans sa vie courante !
Vous avez peut être un homme sérieux a coté de vous qui porte un soutien gorge…
skype : claratalon@hotmail.fr
Vous pouvez me contacter par mon adresse courriel claratalon@hotmail.fr ou mon téléphone 06 35 11 09 62